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Projet de renouvellement du centre de valorisation énergétique des déchets (CVED) de Vitré (35).

Concertation du 06 mars au 03 avril 2025

Projet de renouvellement du centre de valorisation énergétique des déchets (CVED) de Vitré (35).

Concertation du 06 mars au 03 avril 2025

Questions

Retrouvez ici, après modération, l’ensemble des questions publiées sur le site internet.

  • Bonjour. Est-il possible d'indiquer les dernières données de caractérisation des déchets ménagers (et leurs évolutions ces dernières années) svp ?

    Merci !

    Réponse : 

    Les dernières données relatives à la caractérisation des Ordures Ménagères Résiduelles du SMICTOM Sud Est 35 sont celles qui ont été réalisées en 2021. Les caractérisations étant réalisées par les SMICTOMs, nous ne disposons pas des éléments du SMICTOM des Pays de Vilaine et Pays de Fougères à ce jour.

    Concernant l’évolution des Ordures Ménagères résiduelles depuis la création de S3T’ec, elle est présentée ci-dessous :

     

    Ordures Ménagères Résiduelles (en tonnes)

    SMICTOM Sud Est 35

    • 2019      18 056,00

    • 2020     18 435,00

    • 2021      18 383,00

    • 2022      17 253,00

    • 2023      16 269,00

    • 2024      16 169,00
       

    SMICTOM Pays de Fougères

    • 2019      14 158,00

    • 2020     14 417,00

    • 2021      14 405,00

    • 2022      13 975,00

    • 2023      12 153,00

    • 2024      9 595,00
       

    SMICTOM Pays de Vilaine

    • 2019      6 685,00

    • 2020     6 754,00

    • 2021      6 691,00

    • 2022     6 759,00

    • 2023     6 664,00

    • 2024     6 611,00
       

    TOTAL

    • 2019      38 899,00

    • 2020     39 606,00

    • 2021      39 479,00

    • 2022      37 987,00

    • 2023      35 086,00

    • 2024      32 375,00

     

    Caractérisation SMICTOM SE 35 ici.

    Caractérisation PAYS de FOUGERES ici.

  • Quel est le lien l’incinération et les énergies renouvelables ? Il y a un abus de langage ou une mal compréhension du renouvellement « naturel ». Pouvez-vous apporter des informations précises et détaillées sur ce point ? Définition Insee : Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants, etc.). On distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice, etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur

    Réponse : 

    Les conditions dans lequel s’inscrit le projet du renouvellement du CVED de Vitré sont notamment précisées en page n°16 du dossier de concertation.

    Il s’inscrit à la fois dans le cadre réglementaire national et régional qui oblige au respect de la hiérarchie des modes de traitement ainsi qu’au « zéro enfouissement » et d’accompagner la décarbonation du territoire en produisant localement plus d’énergie non fossile dans des conditions techniques et environnementales de dernière génération.

    Les actions déjà mises en place par les SMICTOMs adhérents (tarification incitative, distribution de composteurs, élargissement des consignes de tri, obligation du tri des biodéchets…) pour inciter les habitants à poursuivre leurs efforts sont autant de dispositifs complémentaires au projet, dans une logique globale de réduction des quantités à traiter.

    Concernant le volet de la valorisation énergétique et du « lien entre incinération et énergies renouvelables », la distinction technique est à opérer entre la terminologie « énergies renouvelables » (selon la définition de l’INSEE) et « énergie renouvelable et de récupération (EnR&R) comme les composantes du projet l’indiquent.

    Le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, dans le dernier rapport disponible sur les chiffres clés des énergies renouvelables (édition 2022) mentionne cette dimension comme étant contributeur à hauteur de 4% de la part de la consommation finale brute d’énergie. La PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) vise à augmenter ce taux en fixant des objectifs quantitatifs de récupération de la chaleur fatale industrielle dont la valorisation énergétique des déchets est une source clairement identifiée.

    Il s’agit donc d’énergie renouvelable et de récupération à base des déchets produits par « tout un chacun » (dont la finalité n’est pas la production de chaleur mais bien de capter « l’énergie perdue » appelée « chaleur fatale ») pour alimenter un réseau de chaleur à disposition des consommateurs publics comme privés.

    En l’espèce, la valorisation des volumes du projet gérés en maîtrise publique, va contribuer à : réduire l’enfouissement en centre de stockage (- 40 000 tonnes/an), produire 6 fois plus d’énergies qu’à l’heure actuelle (216 GWh/an contre 36 GWh/an aujourd’hui), alimenter en vapeur les établissements publics de Vitré (Hôpital, EPHAD, centre aquatique, établissements scolaires…) via le Réseau de Chaleur Urbain (RCU) RÉVERTEC, réduire la consommation d’énergies fossiles des entreprises locales pourvoyeurs d’emplois, irriguer les foyers vitréens en électricité et offrir une solution aux entreprises locales pour mieux valoriser leurs déchets.

  • Est-il prévu une quantité minimale de déchets à incinérer (dans le contrat liant le Syndicat et l'exploitant) ? Si oui, quel est ce volume ?

    Réponse : 

    Il n’y a pas contractuellement de quantité minimale de déchets à incinérer.

    Seul le diagramme de grille du four détermine un seuil technique minimal de 6,5 T/h afin d’assurer une combustion optimale.

    La technologie retenue se veut évolutive et adaptable dans le temps, en fonction de l’évolution de la typologie future des déchets produits sur le territoire et des progrès technologiques en matière de valorisation énergétique.

    Outre les ordures ménagères résiduelles, le projet concerne également les tout-venants de déchèteries (qui seront triés et préparés en amont au niveau du centre de préparation intégré à l’UVE) ainsi que les déchets d’activités économiques non valorisables puisque les entreprises doivent également procéder à un tri en amont (ce que l’on appelle le « décret 5 flux).

  • La première question que nous posions questionnait la caractérisation des déchets. La réponse donnée ne concernait que le SMICTOM Sud Est 35. Est-il possible d'avoir les caractérisations pour les autres SMICTOM du S4Tec ? Sur les chiffres donnés par le SMICTOM Sud Est 35, est-il vrai qu'une majorité des déchets incinérés (voir notre graphique ci-joint) auraient pu être valorisés à la place d'être incinérés (11 000T de déchets putrescibles, 5 700T d'emballages, 2600T de papiers, etc.) ? En conséquence, ne serait-il pas moins coûteux d'investir dans la prévention des déchets, plutôt que dans un outil qui repose sur des erreurs de tri ? 

    Réponse : 

    Les SMICTOMs peuvent réaliser des caractérisations de la composition des ordures ménagères résiduelles. Vous trouverez ci-dessous, en téléchargement, les éléments des caractérisations des SMICTOMs. Le SMICTOM Sud Est 35 a prévu de faire une nouvelle caractérisation en 2025.

    Concernant les résultats du MODECOM du SMICTOM Sud-Est 35 (exprimées en en Kg/an/hab.), l’évolution des données entre 2015 et 2021 indique des baisses : - 27% sur les déchets putrescibles, - 24% sur les textiles, - 15% sur les plastiques.

    En comparaison des moyennes nationales (MODECOM 2017), les écarts sont importants.

    Si l’on prend les quantités globales d’ordures ménagères résiduelles produites sur les SMICTOMs, en les exprimant en valeur relative - Kg/an/hab. - toutes les valeurs baissent entre 2019 et 2024 : - 54% sur les papiers, - 68% sur les cartons, -32% pour le SMICTOM du Pays de Fougères (de 161 à 109 Kg/an/hab.) et -10,5 % pour le SMICTOM Sud-Est 35 (de 134 à 120 Kg/an/hab.). Le SMICTOM des pays de Villaine reste quant à lui relativement stable avec une moyenne de 77 Kg/an/hab. Sur le total du périmètre actuel de S3T’ec, la baisse est de -17% (de 123,5 à 103 Kg/an/hab.). 

    Les différents dispositifs incitatifs déployés par les SMICTOMs adhérents depuis 2021 pour prévenir et réduire la production de déchets des ménages comme des entreprises (tarification incitative, extension des consignes de tri, distribution de composteurs, campagnes de sensibilisation à la prévention…) ont d’ores et déjà porté leurs fruits et continueront d’engager le territoire sur ce cercle vertueux. 

    Les investissements consentis par les SMICTOMs et S3T’ec en matière d’actions et de campagnes de prévention de la production de déchets et l’incitation à un tri plus point par filière, sont extrêmement importants, sur les plans techniques comme financiers.

    Caractérisation SMICTOM SE 35 ici.

    Caractérisation PAYS de FOUGERES ici.

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